The Potato Lab : Une comédie romantique croustillante autour des patates

Après le flop spatial dont on taira le nom (mais vous savez de quoi je parle), tvN revient avec une comédie romantique qui nous plonge dans un univers aussi inattendu que croustillant : le monde compétitif de la culture de la pomme de terre. Oui, vous avez bien lu. The Potato Lab est là pour nous prouver que même les tubercules peuvent être sexy. Et franchement, après le désastre précédent, même une fourmi aurait du mal à ramper sous la barre tellement elle est basse. Mais surprise, cette série est drôle, charmante et assume pleinement ses clichés. Alors, prêts à creuser ?
Épisodes 1-2 : Patates et passionsDès le début, The Potato Lab nous balance une vidéo promotionnelle maladroite pour Sunnyeo Food, la société mère du labo de patates où travaille notre héroïne, Kim Mi-kyung (interprétée par Lee Sun-bin). Entre nous, j’ai eu un moment de doute. Mais très vite, Mi-kyung s’impose comme une scientifique passionnée, un peu cynique à cause des déboires de son entreprise, et surtout, en manque de nicotine. Son équipe doit littéralement la calmer avec des patchs comme si elle était un gremlin en crise. Et franchement, qui n’a pas envie de crier après son patron de temps en temps ?
De l’autre côté, on a So Baek-ho (Kang Tae-oh), le nouveau directeur stoïque et un peu trop parfait. Ancien militaire, il maîtrise l’art de la répartie cinglante et du combat rapproché. Bref, le cliché du mec trop beau pour être vrai, mais on s’en fout parce qu’il porte des costumes trois-pièces. Quand il débarque pour sauver Sunnyeo Food d’un acheteur véreux, les tensions montent. Mi-kyung, qui a un passé compliqué avec Wonhan Retail (la nouvelle maison mère), n’est pas ravie de le voir débarquer dans son labo.
La guerre des patatesLes choses s’enveniment rapidement. Mi-kyung et son équipe sont convoqués au siège de Wonhan Retail pour remplir des papiers administratifs. Résultat : des tenues improbables, des photos d’identité désastreuses (mention spéciale au collègue avec ses cornes de cheveux bouclés), et une rencontre catastrophique avec son ex, Park Ki-se (Lee Hak-joo). Le genre de moment où tu te retrouves à ramper sous un tourniquet et que ton ex te regarde avec un mélange de pitié et de supériorité. Ouch.
De retour au labo, Baek-ho débarque pour une inspection surprise. Il est obsédé par les économies (changer le grammage du papier, vraiment ?) et évite soigneusement de répondre aux questions sur l’avenir du labo. Mi-kyung, exaspérée, lui souhaite de se prendre un coup sur la tête. Et devinez quoi ? Un oiseau magique exauce son vœu. Oui, c’est absurde, mais c’est aussi hilarant. Baek-ho, en costume trois-pièces, se retrouve à trébucher dans un champ de patates. Le clash entre la vie rurale et ce directeur trop propre sur lui est juste parfait.
Amour, haine et patatesMi-kyung a une meilleure amie, Lee Ong-ju (Kim Ga-eun), écrivaine de web novels. Elle est prête à tuer l’ex de Mi-kyung et à fuir le pays avec un agent de la CIA amnésique. Bref, la meilleure amie dont tout le monde rêve. Elle est aussi là pour pointer du doigt les tropes de la série avec humour. Quand elle demande si ce serait trop cliché que le boss détesté (et futur amoureux) emménage à côté, Baek-ho débarque dans la maison d’hôtes de Hwan-kyung, le frère de Mi-kyung. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Les tensions entre Mi-kyung et Baek-ho sont électriques. Elle le déteste, il est insupportablement parfait, et pourtant, on sent que ça va chauffer. Quand une urgence dans les champs de patates les force à travailler ensemble, Baek-ho refuse de porter l’équipement de protection et finit par ressembler à un poisson hors de l’eau. Mais c’est lors d’une soirée arrosée que les choses prennent un tournant inattendu. Baek-ho, ivre mort, se retrouve dans le camion de Mi-kyung. Et là, sous l’effet de l’alcool et de la fatigue, elle l’embrasse. Oui, vous avez bien lu. Le premier baiser arrive bien plus tôt que prévu dans un K-drama.
Conclusion : Patates et prédictionsAlors, est-ce que The Potato Lab tient la route ? Pour l’instant, oui. La série joue avec les clichés sans en abuser, et le duo Mi-kyung/Baek-ho est prometteur. Par contre, j’espère que le baiser ne va pas précipiter leur romance. J’aime trop leur époque de disputes pour qu’elle se termine si vite. Et puis, il y a Ki-se, l’ex toxique, qui risque de gâcher la fête. Mais bon, si ça nous donne plus de scènes avec Baek-ho en costume trois-pièces dans un champ de patates, je signe tout de suite.
En résumé, The Potato Lab est une série surprenante, drôle et un peu absurde. Elle nous prouve que même les patates peuvent être romantiques. Alors, prêts à plonger dans ce monde de tubercules et de tensions amoureuses ? Parce que moi, je suis déjà accro.