Mary Kills People

Mary Kills People
Le 13/08/2025 à 20:34Par Ryu Blitz
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Attention les amateurs de thrillers médicaux qui piquent plus que votre vaccin anti-grippe : "Mary Kills People" débarque avec l'élégance d'un scalpel entre les côtes. Deux épisodes et déjà on se demande si Netflix n'aurait pas trouvé son prochain hit façon "Dr Death" avec une touche de "Breaking Bad" à la sauce soja. Accrochez vos blouses, ça va saigner.

Lee Bo-young en ange de la mort (littéralement)

Notre héroïne, Woo So-jung (Lee Bo-young), joue les Dr House version dark. Ex-médecin reconvertie en faiseuse d'anges, elle aide des patients en phase terminale à partir... disons... plus rapidement. Le pitch? "Si tu ne peux pas les guérir, aide-les à crever dans la dignité". Charmant.

Dès la première scène, on en prend plein la tronche : un athlète (Lee Sang-yoon en caméo éclair) avale son cocktail mortel façon mojito de l'au-delà... sauf que le destin lui joue un tour digne d'un mauvais épisode de "The Good Doctor". Réveil surprise, étouffement au coussin, et bim - le ton est donné. On est loin de "Hospital Playlist" et ses guitares folks, les amis.

Un trio qui tue (sans mauvais jeu de mots)

A ses côtés, Kang Ki-young en ex-taulard médecin apporte une touche de comédie bienvenue. Imaginez Sheldon Cooper vendant de l'euthanasie illégale - c'est exactement ce mélange improbable de malaise et de rires nerveux. Leur chimie? Du pur gold, surtout quand sa nièce balance sans filtre : "T'as aucune chance avec ma tante". La scène vaut tous les dramas rom-com réunis.

Complétant le trio, une infirmière endettée (Yoon Ga-yi) qui rappelle que dans le système médical coréen, même les anges gardiens ont des dettes étudiantes. Bienvenue en enfer capitaliste.

Lee Min-ki en bad boy mystérieux (évidemment)

Entrez Lee Min-ki en patient mystérieux qui a visiblement lu le manuel du parfait love interest : orphelin, rebelle, motard, et avec une maladie incurable pour ajouter du drama. Leur rencontre? Un chef-d'œuvre de tension sexuelle mêlée à des débats éthiques. Quand il l'embrasse soudainement, on se demande si c'est de l'amour ou juste un effet secondaire des médicaments.

Le twist? Son identité semble aussi fausse que les diplômes d'un médecin dans "The Penthouse". Amoureux sincère ou manipulateur? Notre cœur balance plus qu'un ECG en pleine crise.

Les morceaux choisis

- La scène du "premier rendez-vous" où elle lui demande de choisir son endroit heureux pour mourir. Plus romantique que 90% des dates dans "Nevertheless".
- Le passage où le trio organise un "dernier rendez-vous galant" pour un adolescent mourant vierge. Du grand n'importe quoi... mais terriblement touchant.
- Chaque fois que Lee Bo-young regarde quelqu'un comme si elle calculait mentalement sa dose létale. Queen.

Verdict

Ce drama prend des sujets lourds (la mort, l'euthanasie, le système médical) et les balance contre un mur avec la subtilité d'un épisode de "Squid Game". Résultat? Un cocktail détonnant entre thriller, comédie noire et romance toxique. Les acteurs portent le tout avec une intensité qui fait oublier les quelques raccourcis scénaristiques.

Attention cependant : ce n'est pas "Descendants of the Sun". Ici, les médecins tuent plus qu'ils ne sauvent, les bisous viennent avec un arrière-goût de morphine, et chaque épisode vous laisse aussi secoué qu'un patient sous défibrillateur.

Prêt à plonger dans les eaux troubles de l'euthanasie illégale? Moi je dis : injectez-moi ça en intraveineuse. Juste... peut-être évitez de regarder ça avant d'aller chez votre médecin.

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