Law and the City : Une finale émouvante et satisfaisante pour nos avocats préférés

Law and the City : Une finale émouvante et satisfaisante pour nos avocats préférés
Le 13/08/2025 à 16:00Par Jin Wanderer
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Après douze épisodes riches en rebondissements et en émotions, la série Law and the City tire sa révérence avec une finale aussi subtile que satisfaisante. Entre repas partagés et dilemmes professionnels, nos avocats préférés ont su tracer leur chemin, prouvant que les bonbyes ne sont pas toujours nécessaires quand il s'agit d'évoluer.

Des choix qui façonnent l'avenir

Le final démarre sur les doutes laissés en suspens la semaine précédente. Joo-hyung, rongé par la culpabilité d'avoir obéi à son supérieur au détriment d'une veuve démunie, se retrouve plongé dans une affaire en apparence insignifiante : un vieil homme cherchant à récupérer une terre volée, armé seulement d'une vieille carte. Malgré l'absence de preuves tangibles, la détermination du client – "Si je ne le fais pas, qui le fera ?" – résonne en lui. Après des jours de recherches acharnées avec Moon-jung, ils parviennent à établir la vérité... trop tard. Le vieil homme décède avant d'apprendre la nouvelle, et leur patron refuse de poursuivre l'affaire. Une injustice de trop pour Joo-hyung, qui explose de colère avant de mûrir une décision radicale.

Moon-jung, quant à elle, hésite à accepter un poste en entreprise, plus adapté à sa future vie de mère. Mais lors de l'entretien, une révélation s'impose : elle ne peut renoncer à sa passion. Armée de dossiers sur les droits des travailleurs, elle affronte son patron avec une fermeté inédite. "Je prendrai mon congé maternité, un point c'est tout." Une victoire personnelle qui fait briller les yeux de Ji-seok, son mari.

Des destins qui se croisent

Sang-ki, l'avocat idéaliste, voit son parcours bouleversé par un jeune orphelin rêvant de devenir juriste. Touché par son histoire – et découvrant que ses propres études ont été financées par la fondation de Hyung-min –, il crée une bourse pour lui. Puis, contre toute attente, il démissionne pour entamer un doctorat. Sa cheffe, qui espérait le retenir en lui suggérant cette voie, se retrouve piégée par ses propres manœuvres... et finit dans son lit après une soirée trop arrosée. Une relation inattendue qui, malgré les maladresses, s'épanouira discrètement.

Hee-ji, l'empathie incarnée, plonge dans son premier dossier de défense publique : une femme âgée ayant tué son frère après des années de sacrifice. Son plaidoyer émouvant lui vaut une condamnation légère, mais surtout, la réconciliation familiale. Profondément marquée, elle choisit de devenir défenseure publique à plein temps, malgré les avertissements de Joo-hyung et son père. Un saut dans l'inconnu qui, après un saut dans le temps, se révèle être la meilleure décision de sa carrière.

Une conclusion en harmonie

Chang-won, l'ex-avocat véreux, claque la porte après qu'un ancien client tente de l'embaucher pour un délit routier. Son patron, oscillant entre colère et désespoir, parvient à le retenir une semaine – le temps de lui infliger une surcharge de travail punitive. Mais la revanche est douce : on les retrouve plus tard en face-à-face au tribunal, où Chang-won assume pleinement son nouveau rôle de procureur intègre.

Le dernier à sauter le pas ? Joo-hyung, bien sûr. Lui qui jurait ne jamais ouvrir son cabinet, fonde sa propre structure pour défendre ceux qui en ont vraiment besoin. Sa première action : présenter ses excuses à la veuve qu'il avait lâchée, en lui offrant des preuves contre son ancien employeur.

Une fin, mais pas un adieu

Le dernier plan nous montre nos cinq héros vidant leurs bureaux le même jour, partageant un dernier trajet en ascenseur. Même Hyung-min quitte le navire, réalisant que forcer son rêve n'a pas de sens. Elle retourne sur les bancs de la fac, déterminée à recommencer.

La série s'achève sur leurs retrouvailles régulières autour d'un bon repas – parce que l'amitié, comme la justice, se nourrit de constance. Law and the City n'a peut-être pas révolutionné le genre, mais il a offert quelque chose de plus rare : la chaleur rassurante de voir des personnages grandir sans se perdre de vue. Et ça, c'est une belle leçon.

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