My Lovely Journey : Un drama qui peine à convaincre (Critique épisodes 5-6)

Alors, My Lovely Journey continue son petit bonhomme de chemin avec deux nouveaux épisodes qui oscillent entre moments touchants et longueurs abyssales. Accrochez-vous, parce que cette série a décidé de jouer au yoyo avec nos nerfs. Entre une intrigue cousue de fil blanc et des personnages qui tournent en rond, on se demande si le voyage en vaut vraiment la peine.
Le mystère du sosie : une énigme en cartonRappelez-vous : la semaine dernière, Yeo-reum tombait sur le sosie parfait de Kate, son amie américaine. Sauf que voilà, au lieu d'envoyer un simple message pour clarifier la situation, notre héroïne préfère se torturer l'esprit pendant des nuits entières. Franchement, à l'ère des smartphones, c'est un peu comme chercher son chemin avec une carte en papier quand on a Waze sous la main.
Le "mystère" se résout finalement grâce à Yeon-seok, qui a au moins l'intelligence d'envoyer un mail. Spoiler alert : les deux femmes sont des sœurs jumelles séparées à la naissance. Originalité level zéro. La scène où elles se retrouvent sous un arbre aurait pu être poignante, mais elle sonne faux, comme une mauvaise imitation des dramas des années 2000.
Yeo-reum, l'éternelle indéciseNotre héroïne passe son temps à osciller entre "Je suis une loser" et "Je vais conquérir le monde". Après deux épisodes à se morfondre, elle se redécouvre une passion pour... voyager à la place des autres. Oui, vous avez bien lu. Le concept est mignon, mais aussi bancal qu'un tabouret à trois pieds. Surtout quand on voit comment elle gère son premier vrai job : promener le chien d'un riche anonyme.
Ah, ce chien. Ce foutu chien qui mange sa bague de couple (parce que oui, elle traîne encore des souvenirs de son ex). La scène où elle court après la bestiole sous la pluie aurait pu être drôle, mais elle tombe à plat. Tout comme cette révélation finale où le chien reconnaissait son maître sur des photos. Wow. Quel suspense. Quel twist. Non vraiment, on est sur du génie scénaristique.
Les hommes de sa vie : entre creepy et pathétiqueParlons de Yeon-seok, ce "male lead" qui s'invite dans la vie de Yeo-reum sans y être convié. Il lui apprend à utiliser une caméra (quelle proximité !), lui envoie des mails dans son dos, et lui colle son nom sur le collier du chien. Mec, ça s'appelle du stalker behavior. Mais apparemment, dans l'univers du drama, c'est romantique.
Et puis il y a Sang-shik, l'ex-agent en faillite qui se prend pour un philosophe. Ses tirades sur l'échec et la résilience sont censées être profondes, mais elles sonnent aussi creuses qu'un épisode de télé-réalité. La scène où il confronte son ex-femme parce qu'elle a un nouveau copain ? Du grand n'importe quoi.
Le verdict : à éviter ou à suivre ?Alors, est-ce que My Lovely Journey mérite qu'on lui donne sa chance ? Pour l'instant, la balance penche lourdement vers le "non". Entre une héroïne inconsistante, des intrigues qui tournent en rond et un romance qui sent le déjà-vu à des kilomètres, il va falloir plus qu'un chien mignon pour sauver ce naufrage.
Le seul espoir ? Les paysages magnifiques de la Corée et les scènes de bouffe qui, avouons-le, donnent envie de sauter dans le premier avion pour Séoul. Mais est-ce suffisant pour justifier six heures de notre vie ? À vous de voir. En attendant, moi je retourne mater Vincenzo pour la cinquième fois. Au moins, là, l'intrigue avance.
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