Trigger : Le thriller coréen qui tire à blanc après un départ explosif

Trigger : Le thriller coréen qui tire à blanc après un départ explosif
Le 05/08/2025 à 14:15Par Ryu Blitz
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Préparez vos nerfs, parce que Trigger débarque avec un cocktail explosif de fusillades et de poursuites haletantes. Mais attention, comme un feu d'artifice qui s'éteint trop vite, la série perd en intensité après un départ canon. On vous dit tout sur ce thriller coréen qui fait parler la poudre.

Un héros tragique et des flingues qui parlent

Do, notre flic préféré, a un passé plus lourd qu'un chargeur de AK-47. Famille décimée, vengeance avortée, et une carrière dans les forces spéciales qui l'a laissé avec une préférence marquée pour les tasers. Sympa comme CV. Le genre de gars qui fait de la psychanalyse en sauvant des otages. La série nous balance son backstory façon puzzle, entre deux rafales de mitraillette. Subtile? Non. Efficace? Carrément.

Duo explosif ou occasion manquée ?

Là où Trigger surprend, c'est avec l'arrivée de Moon Baek, interprété par le charismatique Kim Young-kwang. Ce "simple citoyen" qui traîne des balles dans son sac comme d'autres des tickets de métro. Leur alchimie est électrique : Do le flic rigide, Baek l'anarchiste souriant. Un duo qui aurait pu porter la série sur ses épaules. Mais non. Les scénaristes ont préféré les séparer trop vite. Dommage.

À la place, on se tape des arcs secondaires interminables sur des gangs qui règlent leurs comptes façon western spaghetti. Spoiler alert : ça devient vite lassant. Surtout quand on nous sert plus de plans sur des fesses que de développement de personnages. Priorités, les gars.

Une critique sociale en mode semi-auto

Le vrai problème de Trigger ? Il vise large mais touche à côté. La série aborde des thèmes ultra-pertinents : accès aux armes, justice citoyenne, failles du système. Mais elle les traite avec la subtilité d'un coup de canon. Les victimes deviennent bourreaux, les flics sont impuissants, et tout le monde tire comme dans un mauvais FPS. La série aurait pu être un Taxi Driver coréen. Elle se contente d'être un John Wick sans en avoir le budget.

Final en roue libre

Le climax ? Une déception en slow motion. Baek, réduit à un méchant de cartoon, sort une scène finale aussi profonde qu'un tweet. Do regarde, impuissant, comme si les scénaristes avaient oublié de lui écrire des répliques. Et bien sûr, tout se termine par un câlin. Parce qu'en Corée, même les tueurs en série ont droit à leur moment feel-good.

Au final, Trigger ressemble à ces feux d'artifice qui promettent monts et merveilles avant de finir en pétard mouillé. Action spectaculaire, quelques scènes mémorables, mais un scénario qui part en sucette. À regarder pour les amateurs d'adrénaline pure, mais pas pour ceux qui cherchent de la profondeur. Comme dirait Baek : "Boom. Headshot." Dommage que ce soit dans le pied.

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