Good Boy (K-drama) : Notre avis sans spoiler sur le final explosif et les personnages marquants

Alors voilà, c'est fini. Good Boy a tiré sa révérence après 16 épisodes de bastons, de trahisons et de camions qui explosent comme dans un Michael Bay un peu fauché. Vous pensiez que nos flics préférés allaient se faire avoir jusqu'au bout ? Détrompez-vous. Spoiler alert : le méchant finit les menottes aux poignets (et presque noyé, mais chut).

Joo-young, notre antagoniste préféré depuis qu'il a inventé le concept de "cultiste de la montre-bracelet", joue ses dernières cartes. Le type a tellement de plans B qu'on se demande s'il n'a pas un MBA en stratégie criminelle. Camions piégés ? Check. Réseau de corruption ? Check. Mole dans la police ? Bien sûr. Mais nos "good boys" ont un atout maître : l'armure scénaristique de Dong-joo, aussi solide que l'acier de Captain America.

La scène du library raid vaut son pesant de pop-corn. Imaginez : des flics qui débarquent dans une bibliothèque pour récupérer des archives compromettantes, comme dans Mission Impossible mais avec moins de masques en latex. Résultat ? Le maire se fait démolir par la presse, les Japonais annulent leur deal de drogue (oui, les "bonbons" étaient en réalité... vous avez compris), et Joo-young devient le jouet le plus recherché de Corée.

Petit rappel pour nos héros : QUAND VOUS POURSUIVEZ QUELQU'UN DANS UN TUNNEL, VERIFIEZ LES SORTIES. C'est la troisième fois qu'ils se font doubler comme des bleus. Heureusement, Drugmon (notre dealer repenti préféré) leur file des infos cruciales. D'ailleurs, parlons-en de Drugmon : personnage sous-estimé de la saison. Elle vole littéralement chaque scène où elle apparaît, avec un cynisme à faire pâlir Deadpool.

Le climax ? Une réunion d'actionnaires transformée en piège explosif. Joo-young voulait faire sauter tout le gratin d'Insung d'un coup. Malheureusement pour lui, nos flics ont enfin appris à anticiper (un miracle). L'évacuation est digne d'un blockbuster, avec en guest star le Commissaire qui redore son blason façon Fast & Furious : "Family first, les gars".

La scène du port ? Du pur fan service. Dong-joo vs Coach Oh (enfin une victoire), Jong-hyeon vs Baek (réglage de comptes), et Joo-young qui essaie de jouer le malin jusqu'au bout. Sauf que... SURPRISE. Dong-joo lui saute littéralement dessus dans l'eau pour lui passer les menottes. Prends ça, méchant ! La morale ? Même Narcos version coréenne finit par couler.

Et le sort final de Joo-young ? Ambigu. Strangulé en prison par un gardien (karma is a bitch), mais la série joue l'ellipse. On mise sur un retour dans une saison 2, parce qu'un villain aussi charismatique mérite mieux qu'une mort off-screen.

La comédie humaine conclut en roue libre :

• Dong-joo adopte une maman (oui, vous avez bien lu)
• Hanna et sa mère se réconcilient façon télénovela
• Man-shik devient papa (après une crise de vasectomie, classique)
• Jong-hyeon retourne à l'escrime parce qu'apparemment, être flic c'était un hobby

Quant à la romance entre Dong-joo et Hanna... Franchement ? Même les dramas de 2005 avaient plus de chimie. Park Bo-gum et Kim So-hyun nous doivent un vrai rom-com après cette pseudo-relation écranique.

Points forts :

• Des scènes d'action qui tiennent la route (même si ça tourne en rond après l'épisode 10)
• Un méchant mémorable façon Joker sans maquillage
• La dynamique des duos (Dong-joo/Jong-hyeon = bromance award)

Points faibles :

• 16 épisodes c'était TROP LONG. À partir du milieu, on avait l'impression de regarder Prison Break saison 3.
• Certains rebondissements téléphonés (le coup du faux-mole, vraiment ?)
• Zéro romance crédible malgré un casting de rêve

Au final, Good Boy reste un divertissement solide, à condition d'éteindre son cerveau pendant les scènes de "tactique policière". Et maintenant, on attend la suite : Bad Girl, avec Drugmon en anti-héroïne ? On signe où.

PS : Si quelqu'un trouve où acheter ces fameuses montres-bracelets, faites signe. Pour la déco, hein.