S Line K-Drama : Un Thriller Érotique qui Dévoile les Liaisons Secrètes – Notre Avis

Préparez-vous à un voyage dans un monde où le fil rouge du destin prend une tournure... disons, plus explicite. S Line débarque avec un concept qui va faire grincer des dents les puristes des contes romantiques. Imaginez : au lieu de relier les âmes sœurs, ce fil révèle vos partenaires sexuels passés. Glamour, non ? Sauf que dans ce thriller fantastique coréen, cette "capacité" va semer le chaos, la paranoïa et quelques cadavres bien placés. Accrochez-vous, ça va saigner (et pas que métaphoriquement).
Un don empoisonné
Shin Hyun-heub (Arin) voit ces fameux fils depuis l'enfance. Sauf qu'à 5 ans, comprendre que le fil entre papa et tatie signifiait une liaison... ça laisse des traces. Ajoutez un meurtre familial, des tentatives de suicide ratées (le destin s'accroche comme un fan de K-pop à son bias), et vous obtenez une recluse traumatisée qui tapisse ses fenêtres de carton. Jusqu'à ce qu'un tueur en série et un casque de moto suspect la sortent de sa tanière. Son intuition ? Un homme avec UN SEUL fil = forcément un psychopathe. Logique imparable... ou pas.
Lee Soo-hyuk, l'homme aux mille fils
Han Ji-wook (Lee Soo-hyuk), le flic chargé de l'enquête, a plus de fils rouges que de neurones. Entre ses ébats dans la salle des archives avec une collègue fiancée et sa nièce harcelée qu'il ignore royalement, le mec cumule les mauvaises décisions. Mais quand il tombe sur Hyun-heub et ses théories fumeuses, l'intrigue s'emballe. Entre voisins suspects, lunettes magiques et meurtres mal élucidés, Ji-wook joue au détective malgré lui. Spoiler : il rate tout. Même sa tentative de sauver sa nièce Seon-ah (Lee Eun-saem), ado gothique transformée en reine du lycée grâce auxdites lunettes.
Ados, sexe et chantage
Car oui, ces lunettes maudites révèlent les S Lines à quiconque les porte. Seon-ah passe de victime à tyran en 2 épisodes, blackmailant son prof de coréen (qui couche avec sa bully, bien sûr). Le problème ? Jouer avec les secrets sexuels des gens finit souvent en chute libre... littéralement. La scène du toit est un chef-d'œuvre de tension malaisante, où le prof acculé pousse l'ado dans le vide. Hyun-heub assiste impuissante à la disparition du seul fil de Seon-ah. Symbole fort : mourir vierge dans ce monde obsédé par les conquêtes.
Bilan : sombre et bancal
Le potentiel était énorme. Une satire sociale sur notre obsession du "body count" ? Un thriller érotique ? Au lieu de ça, S Line s'enfonce dans des arcs narratifs éculés (serial killer, harcèlement scolaire) et des personnages aussi attachants qu'une IST. Ji-wook néglige sa nièce jusqu'au drame, Seon-ah devient méprisable en un claquement de doigts, et même Hyun-heub peine à émouvoir. Dommage, car l'idée de départ méritait mieux qu'un exécution aussi raide qu'un plan cul à l'aube.
À seulement 6 épisodes, la série n'a pas le temps de développer son univers. Résultat : des rebondissements forcés (les lunettes dans le casier, vraiment ?) et un rythme saccadé. Lee Soo-hyuk sauve l'honneur avec son charisme de bad boy surbooké, mais même ses multiples S Lines ne suffiront pas à me faire continuer. Moralité : parfois, il vaut mieux garder ses secrets sexuels... et ses lunettes magiques.
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