Oh My Ghost Clients Final : Révélations, Karma et Adieux Déchirants (Analyse)

Si vous avez suivi Oh My Ghost Clients jusqu'au bout, vous savez que cette série a réussi le pari de mélanger humour décalé, fantômes attachants et critique sociale percutante. Et le final ne fait pas exception ! Entre révélations, vengeances spectrales et larmes (beaucoup de larmes), les épisodes 9 et 10 ont clôturé cette folle aventure en beauté. Prêt pour le debrief ?

Rappel des faits : Mu-jin s'est fait kidnapper par les sbires de Myungeum (merci les fantômes pour le soutien moral), pendant que Hee-joo et Gyeon-woo partaient à la chasse à la clé USB. Spoiler alert : ils la trouvent... collée sous un pot de gochujang. Parce que oui, en Corée, même les preuves capitales se cachent dans les condiments. Mais évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, et la clé finit entre les mains de l'ennemi. #Fail

Pendant ce temps, Manager Choi, trop naïf pour ce monde, se fait avoir par un procureur corrompu et finit par... mourir. Coup de théâtre glaçant qui plonge Mu-jin dans une dépression noire. Mais pas question de rester à terre : notre avocat préféré prépare sa revanche, même s'il doit mentir à ses potes pour les protéger. La scène où Gyeon-woo lui lance "Je suis déçu, hyung" ? Un coup de poing en pleine face. On a tous crié "NOOOON" devant notre écran.

Le moment tant attendu arrive enfin : Mu-jin et sa team de specters débarquent comme des justiciers (ou des vengeurs, c'est selon) dans le QG de Myungeum. Et là, c'est le festival : tremblements de terre, lumières qui clignotent, Chairman Kim qui pisse littéralement de trouille. La scène est tellement over-the-top qu'on en oublierait presque que c'est du sérieux. Sauf que si. Parce que derrière l'humour, la série rappelle sans relâche les injustices subies par les travailleurs.

Et comme un symbole, le bâtiment pourri de Myungeum commence à s'effondrer. Karma is a bitch, et Chairman Kim l'apprend à ses dépens quand il essaie de sacrifier un ouvrier pour sauver sa peau. Raté. Il se retrouve entraîné dans le vide avec Mu-jin... et atterrit dans la dimension de Bo-sal. Le fantôme le plus badass de la K-dramasphère lui fait signer un contrat (ironique, non ?) avant de tout rembobiner. Chairman Kim, désormais sous la menace divine, devient soudain très coopératif. On adore.

Le cœur du final ? La réconciliation de Mu-jin avec son passé. Dix ans après la mort de son frère Woo-jin, il peut enfin lui dire au revoir. La scène où Woo-jin murmure "Je t'aime, petit frère" avant de disparaître ? On a tous besoin d'une boîte de mouchoirs. Et Mu-jin, lui, apprend enfin à exprimer ses sentiments. Progress, baby.

Côté romance, ça se termine bien aussi : Mi-joo récupère son chéri (et son argent, parce que le crypto a finalement payé). Hee-joo et Gyeon-woo, eux, se prennent pour des boss avec leurs nouvelles cartes de visite. Et la dernière scène ? Mu-jin qui râle après un nouveau client fantôme. Parce que oui, le don est toujours là, et c'est hilarant.

Oh My Ghost Clients a réussi l'exploit d'être drôle ET engagé. Entre les blagues qui tombent toujours à pic et les moments qui serrent le cœur, la série n'a jamais perdu de vue son message : les travailleurs méritent mieux. Les fantômes n'étaient pas juste des éléments comiques, mais des symboles des vies brisées par l'exploitation.

Et puis, avouons-le, le trio Mu-jin/Hee-joo/Gyeon-woo était parfait. Leurs engueulades, leurs regards désespérés, leur amitié malgré tout... On en redemande. D'ailleurs, la fin laisse la porte ouverte à une saison 2. Yoon-jae avocat, les autres qui montent leur boîte... À quand la suite ?

En attendant, une chose est sûre : cette série restera comme un ovni brillant dans le paysage des dramas. Allez, on se retrouve pour une session de rewatch en boucle ?