Salon de Holmes (K-drama) : Zoom-vengers, enquêtes et drama au rayon kimchi – Notre avis sur l’épisode 1

Alors là, accrochez-vous à vos perruques à frange, parce que Salon de Holmes débarque avec l’énergie d’un dance break de Blackpink en plein concert. Et devinez quoi ? Notre héroïne n’a pas besoin d’un trench coat ou d’une pipe pour résoudre des mystères – juste d’un bon spray lissant et d’un réseau d’ajummas prêtes à tout pour sauver leur quartier. Bienvenue dans le K-drama qui mélange Miss Marple et Desperate Housewives façon kimchi.

Gong Mi-ri (Lee Shi-young) incarne cette héroïne trop mignonne qu’on a envie de serrer dans nos bras… ou de secouer un peu. Elle emménage dans son nouveau logement, sourire jusqu’aux oreilles, malgré : 1) des voisines qui jacassent comme des pies, 2) un parking plus étroit qu’un pantalon skinny après un festin de bibimbap, et 3) une belle-famille qui critique son intérieur comme si c’était une émission de décoration. Le mari ? Il défend Mi-ri avec l’énergie d’un escargot sous sédatifs. Résultat : notre pauvre héroïne écrase du crabe comme s’il s’agissait du cœur de ses belles-sœurs. Relatable.

Mais l’épisode bascule quand Mi-ri se retrouve prise en otage dans un supermarché par Choi Hyang-hee (Kim Geum-soon), une femme trahie qui brandit un flingue comme une menace… et un sac à main Louis Vuitton comme accessoire. Le combo ultime. Son but ? Démasquer la maîtresse de son mari, présente dans le magasin. Spoiler : l’homme en question est aussi utile qu’un parapluie en papier face à la colère de son épouse.

Mi-ri, toujours aussi téméraire, propose une alternative : "Madame, tuez-le APRÈS avoir identifié la coupable, c’est plus logique." Et c’est parti pour une enquête improvisée entre les rayons de ramyeon et les promotions sur le tofu. Avec l’aide d’une ex-flic (Jung Young-joo) qui assomme le mari avec une baguette de pain (scène culte, notée 10/10), Mi-ri utilise son sens aiguisé du détail – et du drama – pour démasquer la coupable. Preuve ultime ? Des posts Instagram suspects et une bouteille de shampooing qui sent le scandale. Sherlock n’aurait pas fait mieux.

Après cette aventure, Mi-ri et ses nouvelles copines – une ex-flic musclée, une businesswoman roublarde et une livreuse hyperconnectée – forment une équipe improbable mais géniale. Surnommées les Zoom-vengers (oui, c’est un jeu de mots sur "ajumma"), elles sont prêtes à enquêter sur tous les mystères du quartier. Entre deux commérages et trois tasses de café glacé, évidemment.

Le ton est volontairement exagéré, comme un makjang qui aurait avalé trois Red Bull. Mais c’est justement ce qui rend l’épisode si addictif. Les personnages sont hauts en couleur, l’intrigue avance à 100 à l’heure, et on rit autant qu’on est suspendu à nos sièges. Mention spéciale à la scène où les femmes transfèrent l’argent du mari infidèle sur le compte de Hyang-hee. Petite vengeance, grande satisfaction.

Si vous cherchez un drama réaliste, passez votre chemin. Mais si vous voulez un spectacle déjanté, porté par des femmes badass et des répliques qui claquent, Salon de Holmes est fait pour vous. Entre les drames familiaux, les mystères à résoudre et l’humour qui fuse, ce premier épisode promet une série aussi addictive qu’un tube de BTS. Et avec cette fin qui tease un passé tragique pour Mi-ri, une chose est sûre : on a déjà hâte de voir la suite.

Alors, prêts à rejoindre les Zoom-vengers ? Parce que dans ce quartier, les coupables n’ont qu’à bien se tenir… ou à investir dans un bon avocat.