Good Boy épisodes 5 & 6 : Corruption, romance explosive et psychopathes impitoyables

Good Boy épisodes 5 & 6 : Corruption, romance explosive et psychopathes impitoyables
Le 19/06/2025 à 13:02Par Luna Seoul
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Il y a des séries qui nous prennent par la main, et d'autres qui nous attrapent par la gorge. Good Boy fait clairement partie de la seconde catégorie, et ces épisodes 5 et 6 n'ont fait qu'enfoncer le clou. Entre révélations explosives, psychopathes en série et romance qui prend une tournure inattendue, l'intrigue continue de tisser sa toile avec une maestria déconcertante.

Le jeu du chat et de la souris

L'arrestation de Joo-young n'a finalement été qu'une illusion de victoire. Comme un serpent qui se débat dans les mains de ses ravisseurs, il glisse entre les doigts de nos "good boys" avec une facilité déconcertante. Son calme olympien face aux accusations, son sourire énigmatique lorsqu'il parle de sa montre "offerte par un ami russe"... Tout chez lui respire le danger camouflé sous des manières policées. Une scène particulièrement marquante : lorsqu'il est emmené par le procureur Seok-hyeon, sous les cris rageurs de Dong-joo. Mais cette fois, les éclats de voix du policier impulsif commencent à sonner creux - comme si lui-même sentait l'inutilité de ses protestations face à un système corrompu jusqu'à la moelle.

Le véritable pouvoir de Joo-young se révèle dans les coulisses : les preuves confisquées, les pressions exercées sur la procureur, cette ombre tentaculaire qui protège le "simple fonctionnaire". La série excelle à montrer comment la corruption n'est pas un monstre à une tête, mais une hydre dont les tentacules s'enroulent autour de toutes les institutions.

Drugmon, la reine du crime

Quelle surprise délicieusement macabre que de découvrir que le terrifiant "Démon de la Drogue" n'est autre qu'une jeune femme au sourire carnassier, interprétée avec une grâce mortifère par Lee Ho-jung. Son entrée en scène est un chef-d'œuvre de mise en scène : elle dénonce elle-même son propre laboratoire clandestin, réglant son compte à des concurrents gênants tout en se jouant de la police. La scène de l'explosion déclenchée par un téléphone dans un micro-ondes est à la fois géniale et horrifiante - un rappel que les pires dangers ne viennent pas toujours là où on les attend.

Son jeu de dupe à l'hôpital, où elle se fait passer pour une victime amnésique du trafic d'êtres humains, est d'une ironie cruelle. Et quelle idée brillante que de la placer dans la maison vide de Jong-hyeon (ce richissime flic qui préfère vivre dans un petit studio près du commissaire, détail qui en dit long sur son personnage). La tension monte d'un cran lorsqu'on comprend qu'elle observe tout, apprend tout... y compris les failles émotionnelles de nos héros.

Un baiser qui change tout

Au milieu de ce tourbillon criminel, la romance entre Dong-joo et Hanna prend une tournure inattendue. Le flashback nous révèle l'origine de leur lien : lui, défendant la jeune tireuse contre les jalousies mesquines de ses coéquipiers ; elle, lui offrant un autocollant porte-bonheur qui ne quittera jamais son téléphone. Ces petits détails qui construisent une histoire d'amour à petit feu...

Et puis ce baiser. Ce maudit, merveilleux baiser volé sous un soleil de plomb, après que Dong-joo a protégé Hanna de la chaleur. L'instant est si pur, si spontané qu'il en devient comique lorsque Dong-joo s'évanouit littéralement de bonheur. La réaction paniquée de Hanna, son "je veux le reprendre !" désespéré... Une bulle de légèreté parfaite avant que la tempête ne se déchaîne à nouveau.

Des ennemis à tous les étages

L'écheveau se complique encore avec la révélation des liens entre la mairie, les sociétés écrans et le trafic de drogue. Chaque couche soulevée révèle une nouvelle strate de corruption, jusqu'au commissaire lui-même. La scène où le maire se fait battre comme un enfant par Joo-young est particulièrement révélatrice : dans cet univers, les hiérarchies officielles ne sont qu'une façade. Le véritable pouvoir appartient à ceux qui contrôlent les ombres.

Et puis il y a cette fin d'épisode glaçante, avec la fille de Man-shik prise au piège, la maison en flammes, et cette balle manquante qui finit dans le corps de la mère de Gyeong-il... Good Boy ne recule devant rien, infligeant à ses personnages (et à nous) des coups bas incessants. La mort rôde dans chaque plan, portée par une OST tantôt mélancolique, tantôt oppressante.

Que nous réserve la suite ? Impossible à prédire, et c'est toute la beauté de cette série. Une chose est sûre : dans cette partie d'échecs sanglante, chaque pion compte - et les spectateurs, haletants, ne peuvent qu'assister, médusés, au déploiement de ce ballet macabre.

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