Oh My Ghost Clients épisodes 5-6 : Scandale universitaire et rebondissements émouvants

Oh My Ghost Clients continue de nous secouer avec ses épisodes 5 et 6, et cette fois, c'est personnel. Notre avocat fantôme préféré, Mu-jin, va devoir affronter l'injustice là où ça fait mal : dans les couloirs poussiéreux d'une université d'élite. Accrochez-vous, parce que cette histoire de femmes de ménage maltraitées va vous donner envie de balancer votre café à la figure du premier bourgeois venu.
Quand la réalité dépasse la fiction (et c'est pas beau à voir)On savait que Oh My Ghost Clients avait un talent pour coller aux problèmes sociaux, mais là, les scénaristes ont frappé fort. Les femmes de ménage de l'université sont soumises à des examens humiliants pour garder leur job. Questions en anglais, dates de construction des bâtiments... Un pur délire digne d'un sketch des Inconnus, sauf que c'est malheureusement inspiré de faits réels. En 2021, l'Université Nationale de Séoul a fait exactement la même chose. Le pire ? Les étudiants soutiennent cette mascarade. À gerber.
La mère de Mu-jin est au cœur de ce scandale, et notre héros va devoir choisir entre garder son calme ou envoyer valser les conventions. Spoiler : il opte pour la deuxième option. La scène où il traite toutes les femmes de ménage au restaurant est un moment pur bonheur, surtout avec l'apparition surprise de Bo-sal en mode chef cuistot. Le clash entre les travailleurs invisibles et l'administration méprisante est à couper le souffle. Et quand Mu-jin se fait arrêter pendant la manifestation, on a tous envie de crier "LIBÉREZ-MU-JIN !"
Retrouvailles électriques (et maladroites)Petite pause émotion avec le retour de Mi-joo, l'ex de Mu-jin. Leur chimie est toujours aussi explosive, entre les glaces partagées et les quiproquos hilarants. "Je ne supporte pas d'être séparé... de notre chien !" Bravo Mu-jin, tu viens de ruiner un moment parfait. Mais c'est ça qu'on aime chez lui : son talent pour mettre les pieds dans le plat avec une grâce incomparable.
Pendant ce temps, la révolte gronde. Les femmes de ménage forment un syndicat et lancent une grève. Les poubelles s'accumulent, les étudiants râlent... et trois petits malins en droit menacent de porter plainte. La scène où Mu-jin leur remet leur propre médiocrité en pleine face est un chef-d'œuvre d'ironie. Surtout quand on sait que dans la vraie vie, des étudiants de Yonsei ont vraiment fait ça. La bonne nouvelle ? Ils ont perdu. Justice.
Coup de théâtre et larmes garantiesLe climax arrive quand Young-sook, la collègue fantôme de la mère de Mu-jin, prend enfin la parole. Sa lettre touchante se fait vandaliser par des étudiants sans cœur... jusqu'à ce que quelques âmes sensibles apportent leur soutien. C'est le moment où Gyeon-woo entre en scène avec son live exposé, et là, c'est le déluge. La mère de Mu-jin qui chante l'hymne de l'université face au directeur incapable d'en dire un mot ? De la pure télévision sociale qui fait du bien.
Et puis il y a cette fin. Ce putain de cliffhanger. Yoon-jae, l'ancien employé de supermarché, qui se rend compte qu'il n'a pas de reflet. "Je suis mort ?" NON MAIS ALLO QUOI. Après toutes ces épreuves, après qu'il ait enfin appelé Mu-jin "hyung", vous nous faites ça ? Si les scénaristes le tuent, je lance une pétition. Et ce frère fantôme qui traîne dans l'appartement... Ça sent le drame familial à plein nez.
Verdict : du lourd, du poignant, du nécessaireOh My Ghost Clients frappe encore plus fort avec ces épisodes. Entre humour décapant et émotions brutes, la série réussit le pari impossible de nous faire rire et réfléchir en même temps. Le message est clair : ces "petites mains" qui nettoient nos merdes méritent mieux qu'un mépris silencieux. Et si ça ne vous donne pas envie de remercier la prochaine femme de ménage que vous croisez, c'est que vous avez raté un épisode.
En attendant la suite, on va tous prier pour Yoon-jae. Et stocker des mouchoirs. Parce que vu la tournure des événements, on va en avoir besoin. La série nous a prévenus dès le titre : ce sont bien des fantômes qui hantent ces clients... mais le vrai fantôme, c'est peut-être le système lui-même.
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