Salon de Holmes

Salon de Holmes
Le 15/06/2025 à 17:30Par Luna Seoul
```html

Il y a des rencontres qui semblent écrites dans les étoiles, des histoires qui s'assemblent comme les pièces d'un puzzle sous la plume du destin. "Salon de Holmes", la nouvelle série d'ENA, promet d'être l'une de ces douces synchronicités où l'ordinaire rencontre l'extraordinaire.

Imaginez un immeuble ordinaire, avec ses voisins qui se croisent sans se voir, ses petits tracas du quotidien... et puis soudain, quatre femmes aux personnalités diamétralement opposées qui décident d'unir leurs forces pour résoudre les mystères de leur résidence. C'est le point de départ de cette adaptation du roman éponyme de Jeon Geon-woo, qui mêle habilement comédie et enquête avec une pointe de nostalgie des dramas vintage.

Une équipe de choc aux talents complémentaires

Au cœur de cette intrigue, Lee Shi-young (que l'on a adorée dans "Sweet Home 3") incarne Gong Mi-ri, une Sherlock Holmes moderne dont l'intuition frôle les 100/100. Son regard perçant et son esprit analytique rappellent ces héroïnes imparfaites mais terriblement attachantes qui peuplent nos mémoires de drama-addicts.

À ses côtés, trois autres femmes forment un quatuor improbable :

  • Jung Young-joo en ex-détective au rire tonitruant et à la force surhumaine
  • Dasom en mère célibataire, reine des petits boulots
  • Nam Ki-ae en épicière au réseau relationnel impressionnant

Chacune apporte sa couleur à cette palette d'émotions, comme les notes d'une OST qui s'emboîteraient parfaitement. Leur dynamique promet des scènes à la fois hilarantes et profondément humaines - ces moments qui font qu'un drama dépasse le simple divertissement pour toucher nos cœurs.

Un hommage tendre au quotidien

Ce qui semble particulièrement prometteur dans "Salon de Holmes", c'est sa capacité à sublimer la banalité. Le premier adversaire de nos héroïnes ? Un simple conflit de parking. Mais à y regarder de plus près, comme le fait si bien la série, ces micro-drames du quotidien révèlent souvent les plus grandes vérités humaines.

La réalisation de Min Jin-ki ("New Recruit") et l'écriture de Kim Yeon-shin ("Secret Man") laissent présager un équilibre parfait entre suspense et comédie, entre rythme effréné et pauses contemplatives. On imagine déjà les plans sur les mains de Lee Shi-young tournant fébrilement les pages d'un dossier, les regards complices entre les personnages, ces petits silences qui en disent tant...

Une ode à la sororité

Au-delà de l'enquête, c'est sans doute le portrait de cette amitié féminine qui nous touchera le plus. Dans l'univers des k-dramas, les relations entre femmes ont souvent été reléguées au second plan. "Salon de Holmes" semble vouloir renverser la table en faisant de cette sororité improvisée le véritable cœur battant de l'histoire.

À l'heure où l'on éteint la lumière et où l'écran devient notre seule fenêtre sur le monde, des séries comme celle-ci nous rappellent que la magie opère souvent là où on l'attend le moins. Dans un immeuble quelconque, entre quatre voisines que tout oppose, peut-être se joue-t-il le plus beau des mystères : celui des connexions humaines.

Rendez-vous le 16 juin sur ENA pour le premier épisode de cette prometteuse aventure. Et qui sait ? Peut-être qu'après l'avoir vue, vous commencerez à regarder vos propres voisins... avec un œil nouveau.

```