K-dramas & K-pop : Nos coups de cœur et déceptions du mois

En cette douce fin de printemps, l'équipe de Dramabeans nous livre ses coups de cœur et déceptions du moment. Entre projets audacieux qui tombent à plat et pépites inattendues, voici un tour d'horizon des œuvres coréennes qui font vibrer (ou désespérer) nos chroniqueurs préférés.

Parfois, les concepts les plus prometteurs peuvent virer au désastre. C'est le triste constat de Stroopwafel à propos du dernier film de Kang Haneul. L'idée semblait pourtant séduisante : un streamer star résolvant des meurtres en direct, le tout filmé comme un véritable live. Mais l'expérience immersive tourne vite au calvaire. "Entre les personnages sans profondeur et les références aux mèmes coréens qui tombent à plat, j'ai fini par décrocher", confie notre chroniqueuse. Une déception d'autant plus amère que l'acteur, habituellement si charismatique, semble prisonnier d'un script sans âme.

Heureusement, toutes les découvertes ne sont pas décevantes. Stroopwafel s'est laissée charmer par "Kian's B&B", une émission aussi étrange que réconfortante. Imaginez une maison d'hôtes conçue par Kian84, personnalité excentrique s'il en est. Le résultat ? Un mélange détonnant de folie douce et de moments empreints d'une sincérité touchante. "C'est comme si un enfant hyperactif avait carte blanche pour décorer une maison, mais avec cette magie propre à Kian de créer du lien avec n'importe qui", s'émerveille-t-elle. Loin des shows de télé-réalité tape-à-l'œil, ce programme offre une bulle de douceur aussi imprévisible qu'attachante.

Autre sujet de frustration : la performance de Bona dans "The Haunted Palace". Après son rôle mémorable dans "Twenty Five Twenty One", l'actrice peine à convaincre dans les productions historiques. "Son jeu semble forcé, comme si elle n'était pas à sa place dans ces décors d'époque", analyse Stroopwafel. Un avis qui rejoint celui de nombreux fans, visiblement plus sensibles à ses incarnations modernes.

Du côté de Missvictrix, c'est une autre désillusion qui domine. "Pump Up the Healthy Love" promettait pourtant monts et merveilles avec son casting alléchant (Lee Jun-young et Jung Eun-ji). Mais le résultat frôle la catastrophe. "Des personnages antipathiques, une histoire qui force le trait... Tout sonne faux", regrette-t-elle. Dommage pour une comédie romantique qui avait tout pour séduire.

Plus nuancé, l'avis de Solstices sur l'adaptation musicale du classique d'Oscar Wilde. Si certaines libertés prises avec l'œuvre originale agacent le puriste, la performance des acteurs sauve le spectacle. "Kim Jun-young incarne à merveille la pureté idéaliste de Basil Hallward", souligne notre chroniqueuse, visiblement émue par cette interprétation. Une production qui, malgré ses imperfections, parvient à capturer l'esprit du roman tout en proposant une lecture contemporaine.

Au final, ce bilan mensuel nous rappelle que l'univers du divertissement coréen reste un terrain de jeu infini, où les déceptions côtoient les merveilleuses surprises. Et vous, quelles ont été vos belles (ou moins belles) rencontres audiovisuelles ce mois-ci ?