The Haunted Palace : Un k-drama fantastique mêlant serpents mythiques et intrigues royales

"The Haunted Palace" : Un cocktail détonnant de fantômes, de serpents mythiques et de drama historique

Accrochez-vous à vos amulettes, parce que "The Haunted Palace" débarque avec un double épisode qui balance du lourd. Entre un imoogi (serpent légendaire coréen, pour les non-initiés) rancunier, une héroïne têtue et des fantômes plus collants que la glue, cette nouvelle série historique fantastique promet de nous faire suer - mais dans le bon sens.

Yeo-ri vs Kang-cheol : Le clash du siècle

Imaginez : vous êtes une ex-shaman qui veut juste vivre tranquille en fabriquant des lunettes (oui, oui), mais un serpent mythique de 1000 ans vous pourrit la vie depuis votre enfance. Bienvenue dans le quotidien de Yeo-ri, interprétée par Bona avec une énergie à revendre. Son ennemi juré ? Kang-cheol (Kim Young-kwang), un imoogi qui lui en veut parce qu'elle l'a empêché de devenir un dragon. La rancoeur, ça dure longtemps chez les créatures mythiques.

Leur relation toxique est un régal. Kang-cheol est le pire ex qu'on puisse imaginer : il sabote tout ce qu'elle touche, la harcèle constamment et veut littéralement posséder son corps. Romantique, non ? Pourtant, contre toute attente, on se surprend à apprécier ce connard arrogant. Peut-être parce qu'il découvre les joies de la nourriture humaine avec l'enthousiasme d'un stagiaire devant un buffet gratuit.

Fantômes, politique et... lunettes ?

Dans le même temps, au palais, ça chauffe sec. Le jeune prince est possédé par un esprit démoniaque qui le pousse à massacrer ses serviteurs. Le roi, dans le déni total, préfère envoyer son conseiller Yoon Gab (Yook Sung-jae) régler le problème discrètement. Sauf que Gab a d'autres plans : il veut ramener Yeo-ri au palais, parce qu'apparemment, fabriquer des lunettes et exorciser des démons, c'est compatible.

Leur histoire passée ajoute une couche émotionnelle bienvenue. Gab était le seul à défendre Yeo-ri dans leur village. Leur relation a des relents de drama jeunesse raté, avec des sentiments non-dits et un serpent géant qui joue les trouble-fêtes. Et comme dans tout bon k-drama, dès qu'un personnage envisage un futur heureux... BAM ! Il se fait assassiner. Bravo Gab, bien joué.

Kang-cheol dans la peau de Gab : Le body swap le plus chaotique

Après la mort de Gab, Kang-cheol possède son corps. Résultat ? Un conseiller royal qui se comporte comme un ado affamé et malpoli. La scène où il découvre le goût de la nourriture humaine est un chef-d'œuvre d'absurdité. Entre deux crises existentielles, Yeo-ri doit maintenant empêcher ce faux Gab de ruiner la réputation du vrai. Mission impossible.

L'intrigue s'épaissit avec l'apparition d'un fantôme malveillant qui imite la voix de Gab pour attirer Yeo-ri dans un puits. Classique. Entre les rituels chamaniques de la reine douairière et le prince possédé qui fait des siennes, notre héroïne a du pain sur la planche.

Verdict : Un départ prometteur

Ce double épisode pose les bases d'une série qui mélange habilement humour, fantastique et drame historique. Yeo-ri est une héroïne attachante, loin des clichés de la demoiselle en détresse. Quant à Kang-cheol, son évolution de tyran capricieux à... bon, ok, il est toujours un tyran capricieux, mais on sent qu'il y a de l'espoir.

Les effets spéciaux sont soignés, le rythme soutenu et la mythologie coréenne exploitée de manière originale. Reste à voir si la série saura maintenir cette énergie folle. En attendant, une chose est sûre : entre les fantômes vengeurs, les intrigues politiques et un serpent mythique qui fait sa crise de la quarantaine (enfin, de la millenaire), on ne s'ennuie pas une seconde.

Alors, prêts à plonger dans ce palais hanté ? Moi, je cours déjà vers l'épisode 3. À vos risques et périls.