Crushology 101 : Bunny et ses 4 crushs dans ce nouveau K-drama rom-com

Attention les amateurs de rom-coms campusardes et de triangles (ou plutôt quadrilatères) amoureux : Crushology 101 débarque avec ses clichés assumés et son héroïne prête à enchaîner les crushs comme on change de sous-vêtements. Accrochez vos ceintures, on plonge dans un délire rose bonbon à la sauce coréenne.
Bunny et ses quatre prétendants : le casting du siècleNotre héroïne, Ban Hee-jin (alias Bunny, jouée par Noh Jung-eui), est une sculpture de talent mais surtout une obsédée des mecs canon. Son dernier copain ? Un raté qui a eu l’audace de déclarer à toute l’université qu’il voulait juste « la sauter ». Réaction de Bunny ? Un direct dans la gueule digne d’un Rocky coréen. Adieu l’amour, bonjour la revanche ! Désormais, elle ne sortira qu’avec des Apollons. Et devinez quoi ? L’université en regorge.
Premier sur la liste : Cha Ji-won (Jo Joon-young), le sunbae sculpteur aussi doux qu’un prince de conte de fées. Un regard, et Bunny annule son congé sabbatique. Deuxième cible : Hwang Jae-yeol (Lee Chae-min), le designeur au sourire ravageur… et à l’ego surdimensionné. Leur rencontre ? Un fiasco : Bunny tente de le rattraper dans les escaliers, mais finit par détruire sa tablette à 2000 balles. Romance 101 : comment s’endetter pour un crush.
Retour aux années 2000 : le syndrome Gu Jun-pyoJae-yeol, c’est le petit-fils spirituel de ces héros toxiques des vieux dramas. Il humilie Bunny en public, la force à prendre des notes à sa place, et joue les victimes quand elle lui offre une tablette neuve (gagnée dans un concours de force, parce que oui, notre Bunny est une brute). Résultat ? Elle le plaque. Réaction de Jae-yeol ? Un « Je ne veux plus te voir » aussi convaincant qu’un épisode de Boys Over Flowers en 2025. Spoiler : il est déjà en train de regretter.
Entre-temps, Bunny croise la route de son troisième prétendant, Jo Ah-rang (Kim Hyun-jin), un sculpteur renommé qui lui offre un café et des étincelles dans les yeux. Et comme si trois hommes ne suffisaient pas, le quatrième mousquetaire (Hong Min-ki) pointe le bout de son nez en flashback… La guerre des crushs est déclarée.
Pourquoi on va adorer (ou détester) ce dramaOubliez les intrigues tordues et les méchants machiavéliques. Crushology 101 assume son côté nanar romantique. Bunny est une héroïne impulsive mais attachante, ses prétendants sont stéréotypés à souhait, et les situations frisent parfois l’absurde (une compétition de force pour gagner une tablette, vraiment ?). Mais c’est justement ce qui rend le truc addictif.
Le drama joue avec nos nerfs : qui mérite le cœur de Bunny ? Le gentil Ji-won, le ténébreux Ah-rang, ou l’insupportable Jae-yeol qui nous rappelle pourquoi on haïssait (et adorait) les male leads des années 2000 ? À vous de choisir votre camp. Perso, je mise sur le chaos.
Verdict : un bonbon acidulé à savourer sans modérationSi vous cherchez une série profonde, passez votre chemin. Mais si vous voulez rire, râler contre des personnages ridicules et fantasmer sur des acteurs trop beaux pour être vrais, Crushology 101 est fait pour vous. C’est du fast-food drama : mauvais pour la santé mentale, mais diablement réconfortant.
Et maintenant, excusez-moi, je dois aller crier sur Jae-yeol dans les commentaires. À vos claviers, les shippers !
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