The Art of Negotiation Épisodes 9-10 : Trahisons, Scandales et Jeu d’Échecs Coréen

Alors là, accrochez-vous à vos écrans parce que "The Art of Negotiation" vient de balancer deux épisodes qui transforment le jeu d'échecs corporatiste en un rodéo de trahisons et de coups tordues. Si vous pensiez que les dramas financiers étaient soporifiques, cet épisode 9-10 vous claque une baffe avec l'élégance d'un requin en costard trois-pièces.
Bukhansan ou la colline des manipulationsJu-no, notre renard argenté préféré, se voit offrir un siège au conseil d'administration par le Chairman Song. Mais attention, en Corée du Sud, une randonnée en montagne vaut tous les contrats notariés. Bukhansan n'est pas qu'un spot Instagrammable : c'est le lieu sacré où les carrières naissent ou meurent. Et devinez quoi ? Notre héros hérite d'une mission apparemment simple : vendre le club de golf Green View. Trop facile ? Évidemment que oui.
Premier twist : l'acheteur mystère se révèle être... l'ancien CEO de Sanin Construction, ce serpent à cravate qui ricane comme un méchant de cartoon. Le Chairman Song prépare son retour dans le BTP, et notre Ju-no vient de marcher droit dans un nid de guêpes. Le genre de scène où tu hurles "NON MAIS TU VAS FAIRE QUOI LÀ ?!" devant ton bol de ramen.
100 millions de won et une fracture moralePendant ce temps, l'équipe découvre que Green View cache un scandale digne d'un thriller : des caddies forcés de payer des "cautions" illégales, un CEO qui siphonne les comptes comme un stagiaire sur Tinder, et Soon-young, notre avocat trop sensible, coincé entre son devoir et ses amis d'enfance. La scène où Manager Jung se livre en disant "100 millions = 1 an de prison, alors 1 milliard ?" vous glace le sang plus qu'un vent d'hiver à Séoul.
Et c'est là que le drama prouve qu'il maîtrise l'art du grey morality : oui, le CEO est un pourriture, mais Manager Jung a volé pour indemniser une caddie blessée. Bienvenue dans le monde réel, où même les "méchants" ont des raisons et où les héros doivent choisir entre justice et pragmatisme.
Ju-no vs Chairman Song : round 2Le vrai génie de ces épisodes ? Le duel mental entre Ju-no et le Chairman. Quand Mr. Lee exige le licenciement de TOUT le personnel, la pièce tombe : ce n'est pas un club de golf qu'ils veulent, mais un terrain à bâtir. Ju-no pourrait obéir bêtement pour gratter son siège au conseil... mais ce serait trop simple.
Notre renard sort son arme secrète : la CEO de Bium, la rivale encore plus richissime de Sanin. Une randonnée "fortuite" à Bukhansan plus tard, et paf ! Le Chairman doit abandonner son projet BTP. Checkmate. Sauf que... le vieux requin contre-attaque en refusant le siège à Ju-no. "T'es pas board material" avec un sourire de crocodile. Ouch.
Le sacrifice du pion roiDernier coup de théâtre : Ju-no envoie lui-même les auditeurs sur sa propre tête pour relancer l'enquête sur la mort de son frère. Une stratégie risquée façon "je me jette aux loups pour faire tomber toute la meute". Kim Dong-wook joue cette descente aux enfers professionnelle avec une intensité qui donne des frissons - entre le sourire narquois et les yeux qui brûlent de vengeance froide.
Et c'est là toute la beauté de ce drama : chaque "cas" hebdomadaire (golf, BTP, pharmacie) s'emboîte comme un engrenage parfait. Les power moves des épisodes 1-2 reviennent vous mordre au cul en épisode 10. Les méchants ont la mémoire longue, et les héros doivent jouer 4D chess pour survivre.
Soon-young, le cœur du chaosStanding ovation pour Kim Dae-myung qui vole la vedette en avocat déchiré entre sa ville natale et sa loyauté corporative. Ses scènes avec Manager Jung sont un masterclass d'émotion contenue - juste un tremblement de lèvre, un regard qui fuit, et boom, vous avez les larmes aux yeux. C'est lui qui incarne le vrai dilemme moral du show : peut-on vraiment "négocier" quand des vies sont en jeu ?
Alors que le compte à rebours final commence (statut de limitation, hello), une question nous hante : Ju-no est-il prêt à tout sacrifier ? Sa carrière ? Son équipe ? Sa propre liberté ? À en juger par ce final épique où les auditeurs débarquent comme des stormtroopers, la réponse semble claire : hold my soju.
Rendez-vous la semaine prochaine pour le final showdown, où on espère que Ju-no enverra valser quelques costards chers et quelques principes moraux. Parce qu'après tout... dans le monde des requins, parfois il faut devenir un monstre pour tuer le roi. mic drop
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