Wonderland sur Netflix : Critique du film SF coréen avec Park Bo-gum et Suzy

Plongez avec nous dans l'univers de Wonderland, ce film coréen qui mêle science-fiction et émotions, disponible sur Netflix depuis 2024. Avec un casting de rêve incluant Park Bo-gum, Suzy et Gong Yoo, cette œuvre interroge notre rapport à l'IA et au deuil. Alors, prêt à débattre de ses forces et faiblesses ? Popcorn obligatoire !

Imaginez un monde où vous pourriez continuer à discuter avec vos proches décédés… grâce à des avatars IA. C'est le pitch de Wonderland, qui suit une agence spécialisée dans ce service. Le problème ? Le film peine à clarifier qui est réellement conscient : les humains ou leurs doubles numériques. On se retrouve avec des scènes où les avatars semblent vivre leur vie comme si de rien n'était, ignorant même leur propre mort. Un peu comme si ChatGPT refusait d'admettre qu'il n'est qu'un algorithme. #Awkward

La logique narrative en prend un coup, surtout dans l'arc d'une mère (Tang Wei) dont l'IA ignore qu'elle est morte, tandis que sa fille croit qu'elle est en voyage. Résultat : la grand-mère doit mentir aux deux. Franchement, à ce stade, autant envoyer un SMS depuis l'au-delà, ça aurait été moins tordu.

Heureusement, la sous-intrigue entre Suzy (une hôtesse de l'air) et Park Bo-gum (son petit-ami astronautes dans le coma) apporte une vraie profondeur. Quand il se réveille, le clash entre la version "IA parfaite" et l'homme réel est poignant. Une métaphore brillante des relations à distance, où l'idéalisation peut briser les couples IRL. La réplique "Ce n'est pas toi" de Suzy fait mal… mais tellement vrai.

Dommage que le reste des personnages (humains comme IA) manquent de consistance. Même Gong Yoo, pourtant roi du charisme, peine à donner du relief à son rôle de client mystérieux. On aurait aimé plus de nuances sur les dangers émotionnels de cette technologie, plutôt qu'un happy ending un peu trop lisse.

Wonderland est un divertissement sympa qui pose des questions pertinentes sur notre époque ultra-connectée. Entre deuil numérique et amours virtuelles, le sujet aurait pu être traité façon Black Mirror, mais le film reste en surface. À réserver pour une soirée détente, idéalement après un drama trop intense pour décompresser.

Et vous, seriez-vous prêt à chatter avec l'IA d'un proche disparu ? Dites-nous tout en comments !